Venu pour rebondir, l’ancien Monégasque veut profiter de la Coupe de France pour se montrer. Et vivre une belle histoire.
La venue de Stéphane Ravéloarijuana, passé par les réserves professionnelles de Bastia et de Monaco, avait fait grand bruit dans la cité des Forges. À l’image de sa nouvelle formation, la perle Malgache n’a pas tardé à enchanter le public montagnard.
Loin des structures, qu’il a connues en Principauté ou sur l’île de Beauté l’an passé, deux clubs où il évoluait en réserve, Stéphane se complaît dans l’atmosphère feutrée du Mané Braz ; il espère d’ailleurs profiter de son passage chez les Forgerons pour retrouver sa chance dans un club pro. Si l’US Montagnarde a acquis ses lettres de noblesse grâce à ses exploits répétés dans l’épreuve reine, c’est une découverte pour Stéphane, comme pour Vincent Le Boulaire lui aussi passé par une structure professionnelle au Stade Rennais
« C’est ma première campagne en Coupe de France et je souhaite de tout coeur la continuer le plus loin possible. » S’il a déjà eu un aperçu à Redon de ce que représente l’épreuve pour le club de la cité des Forges, avec une centaine de supporters venus en renfort, personne ne lui a tenu grief de son penalty raté lors de la séance des tirs aux buts. Au contraire, c’est un public conquis qui l’a acclamé samedi à sa sortie du terrain. Peu avant, Stéphane le magicien s’était offert le luxe d’inscrire un but magnifique contre La Suze.
Si la réputation de La Montagne a atteint les frontières hexagonales, Stéphane (21 ans), d’origine Malgache et né à Paris, ignorait la belle romance qu’entretiennent les Montagnards avec la Coupe de France. « Quand je suis venu ici, je ne savais pas trop où j’atterrissais, ça s’est fait avec mon agent et un des proches d’Anthony Ludéna. J’avais entendu parler de La Montagne par des amis. »
Dans le Sud, tous seront sur le site internet de l’USM pour suivre les exploits de celui qui a été adopté d’entrée par tous les Montagnards, supporters, joueurs et tout le staff. À lui d’écrire à son tour un nouveau chapitre en lettres d’or. On peut lui faire confiance.
Yannick Moulard – Ouest-france
