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Retrospective : Les plus grands matchs (Acte 1)


1990 – La deuxième place en D3 et le fameux match de coupe contre le Stade Rennais devant plus de 5000 spectateurs au Mané Braz.

Exceptée l’épopée Sedannaise ou ils termineront 6ème de leur championnat, les forgerons ont toujours eut du mal s’illustrer la même année sur les deux tableaux coupe et championnat. En 1990, s’ils seront sortis la tête haute de l’épreuve reine en s’inclinant 4-2 devant plus de 5000 spectateurs au Mané Braz en 64ème de finale de la coupe de France face au stade Rennais, ils payèrent cache leur dépense d’énergie. Cela leur coûta peut-être une deuxième fois la montée en D2.

Les forgerons jouent les trouble fête en championnat.

Avant le début du championnat Manceaux et Cherbourgeois faisaient avec les réserves professionnelles (Angers, Nantes, Laval, Rennes, Guingamp, et Brest) figures d’épouvantails, les forgerons en avaient cure.

Jouant sans complexe, les joueurs de Pascal Segré allaient jusque ce fameux 22 avril et cette défaite imméritée concédée à La Rabine contre le Véloce Vannetais (but de Péru) faire jeu égal avec les Manceaux de Christian Letard. Il leur restait encore une petite chance mais ce sont les thoniers concarnois qui en mettant la semelle ôteront les dernières illusions des forgerons. Ce derby de Bretagne Sud comme ce match de 32ème de finale de Coupe de France de 86 au Moustoir ou les montagnards s’étaient, devant 4719 spectateurs, inclinés 1-2, aura par la manière laissé un gout d’inachevé au point que Jean Claude Drouglazet qui deviendra plus tard le fer de lance de l’ES Baud (entraîné alors par le duo Alain Le Chenadec – Patrick Le Polotec ) n’hésitera pas à monter au craineau pour prendre la défense du coach Concarnois Daniel Guillou « Daniel a toujours été un entraîneur exemplaire qui n’a jamais dit à un joueur de donner le moindre coup à un adversaire » (Pour la petite histoire Daniel Guillou fera même parti quelques années plus tard, aux côtés d’Antoine Fins, du staff montagnard).

Petite revanche, à Kérampéru pour le compte du championnat de DSR la réserve montagnarde dirigée par Roland Le Bouedec infligera un cinglant 10-2 aux thoniers, (un an plus tard pour le compte de la coupe de France, les finistériens s’inclineront à nouveau face aux équipiers de Fabrice Nicolo).

Un parcours exemplaire.

Les montagnards vont longtemps faire la course en tête, il concéderont leur première défaite sur le terrain du RC Ancenis (une semaine après avoir tenu Le Mans en échec au Mané Braz), ils attendront le 5 mars et la réception de Cherbourg pour concédé leur première défaite à domicile.

Les deux grands moments de la saison seront la reception du Mans au Mané Braz et la victoire à Vannes contre l’UCK. Ce jour là pas moins de 400 supporters montagnards feront le déplacement dans la sous préfecture Morbihannaise. Philippe Dussouchet auteur de deux pénaltys et l’ancien pro Cannois Olivier Le Boudouil signant ce jour là un succès sans appel.

La réception du Mans.

Avec la venue du Stade Rennais en coupe de France, la vue du Mans constitua cette année là l’autre grand évènement au Mané Braz.

Issu de la fusion récente du SO Maine et de l’US Le Mans, le Muc 72 avec son gros budget n ‘entendait pas faire de vieux os à ce niveau. Ce match contre les modestes forgerons avaient des allures de pot de fer contre pot de terre. Les dirigeants Manceaux qui n’avaient pas hésiter à engager dans la semaine Jean Luc Oltra venu tout droit de l’OG Nice.

La Montagne se présentait ainsi: Philippe Dussouchet dans les buts, Pierrick Le Roux, Jean Luc Chamaillard, Patrice Pourrère et Christophe Kersuzan en défense. Pascal Segré avait choisit de renforcer son milieu de terrain ou Christophe Stéphant encadrait Frédéric Rouzo, Christophe Tison et Eric Jégouzo. Laurent Boché et Dominique Yhuel constituant le duo d’attaque ; Philippe Le Nozach et Philippe Kermorvant étant remplaçants.
Le MUC alignait lui l’équipe suivante: Jacotin, Penaud, Dostanic, Froger, Eschbach, Bossis, Papillon, Oltra, Moreau, Garreau, Affaire.

Si Pascal Affaire douchera les 3200 supporters montagnards, Eric Jégouzo sur coup franc trompera Patrick Jacotin donnant à ses couleurs un match nul très méritoire. Les forgerons qui dans un stade là aussi comble s’inclineront 1-0 contre le cours du jeu au match retour , Fred Rouzo notamment frappant sur le poteau.

4000 spectateurs en coupe de France contre le Stade Rennais

Opposés en 64ème de finale de coupe de France au Stade Rennais qui devait cette année là accéder à la première division, les forgerons espéraient vengés leurs aînés qui quelques années plus tôt devant 5000 personnes furent à deux doigts de sortir les Stadistes de l’épreuve reine (Jacky Liscouet ayant eut dans les toutes dernières minutes un but refusés).

Craignant les Montagnards, Raymond Kéruzoré alignait excepté François Denis qui était blessé son équipe type. Si d’entrée un coup franc de Chistophe Tison était bien prêt de faire mouche, les stadistes grâce à des réalisations de Laurent Delamontagne (2 buts), Eric Van Den Bogaert et Patrick Delamontagne s’imposeront 4-2. Philippe Dussouchet se rappellera au souvenir de son club formateur en réduisant le score sur pénalty. Dominique Yhuel inscrivant le second but des forgerons.

Yannick Moulard. Pour le site officiel de l’US Montagnarde.

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