Les montagnards ont rendez vous avec leur histoire samedi soir sur les hauteurs de Mané-Braz. S’ils veulent poursuivre l’aventure et renouer avec les épopées de coupe de France ils doivent faire parler la poudre dans leur stade fétiche. Le temple du football breton portera bien son nom une fois de plus dans cette rencontre qui sera l’affiche de ce 6ème tour de Coupe de France.
Les lochristois n’ont plus connu la saveur de telle ambiance depuis 2005 et l’histoire qui s’était terminée face à Sedan. En face les concarnois sortent eux d’une belle période l’an dernier dans le domaine. Un 32ème de finale face à Lyon qui avait défrayé la chronique par son report pour cause de terrain gelé. Si l’on ajoute à cela un effectif plus important et une saison bien meilleure jusqu’ici, nul doute qu’ils feront office de large favoris dans cette opposition.
Aux morbihannais donc de faire parler l’esprit coupe dont certains connaissent le secret. Le livre d’or d’Astérix tout juste paru, celui de la coupe de France et de l’US Montagnarde pourrait se rouvrir samedi soir en cas de qualification. Parmi les joueurs les plus expérimentés ont connaît bien la recette de la potion magique. Au druide Ludena d’en préparer suffisamment pour que tout le groupe forgeron en soit abreuver. Depuis quelques semaines, les retouches apportées à l’effectif ainsi que le travail effectué à l’entrainement commencent à porter leur fruit. Timidement. Il est maintenant tant de passer à la vitesse supérieure. C’est le jour de la confirmation des progrès entrevus jusqu’ici. C’est par là que passera ce qui pourrait ressembler à un exploit.
Mais si la tribu gauloise se doit de réveiller l’esprit coupe qui est le sien, il est un autre élément qui jouera de tout son poids samedi soir. A la lumière tamisée du soleil qui se couche, sous la lueur des projecteurs et dans la chaleur des tribunes lochristoises, le « douzième homme » sera crucial ! Le public montagnard sait décupler les forces de ses protégés. Samedi soir c’est coupe de France à Mané-Braz, et cette ambiance là, on l’aime !