Ilker Kalyoncu (photo) a donné la victoire à son équipe en fin de match.
Moréac – US montagnarde (B) : 0-1. À défaut de qualité, le débat a prévalu par son indécision. Il est revenu à celui qui a proposé plus de jeu.
« Un nul 0-0 n’aurait pas été immérité », selon l’entraîneur de Moréac, Christian Chefdor. Pour le coach montagnard, Erwan Rieux, ce n’est pas le même son de cloche : « Notre succès me semble logique, mais il a été laborieux à se concrétiser. » Le débat sur le sujet pourrait durer entre les deux techniciens…
Adossés au vent d’entrée, les Montagnards ont la possession. Les locaux sont régulièrement sur le reculoir. Le débat est pauvre techniquement, même si les visiteurs semblent en mesure de mieux tenir le ballon. Cette domination d’Inzinzac-Lochrist se concrétise par quelques occasions de Kalyoncu (11′) ou Guigo (30′).
À la reprise, le jeu est plus ouvert. Les attaquants de Moréac ont plus d’espaces. Ils se montrent enfin dangereux par Pisigot (58′) et Moisan (70′), qui touche le montant. Mais ce sont les partenaires de Jean-Baptiste Le Lan qui vont trouver la faille. Parfaitement servi par Diarra dans le dos de la défense, Kalyoncu offre la victoire à l’équipe qui est parvenue, le plus souvent, à poser le jeu (0-1, 78′) . Les Moréacois, au style plus direct, n’étaient pas loin d’obtenir un score de parité. Il eut été la récompense de leur débauche d’énergie.
Fiche technique
MOREAC – US MONTAGNARDE (B) : 0-1 (0-0).
Arbitre : M. Riou.
BUT. Kalyoncu (78′).
Christian Chefdor (Moréac) : « C’est frustrant, car on tenait le nul. La blessure de notre défenseur central, Jérémy Mandart, a désorganisé notre milieu de terrain. Le but que l’on concède en est la conséquence. On fait une deuxième mi-temps intéressante. Le résultat, c’est la différence entre une équipe qui est en confiance, et la mienne qui fait de mauvais choix. »
Erwan Rieux (US montagnarde) : « Cette victoire nous permet de rester dans le sillage de Quiberon et de poursuivre notre série. On a manqué de qualité technique. Il y a eu trop de déchet. Mais on repart avec les quatre points. C’est l’essentiel. »