Les Forgerons se sont rendus la tâche facile samedi. Et continuent à écrire une histoire sans fin.
« Inzinzac Lochrist où c’est ? Le club de football de La Montagne on connaît. » Que ce soit le staff montagnard, les joueurs ou supporters qui ont l’habitude de voyager aux quatre coins de France, chacun se félicite que la renommée du petit club de la cité morbihannaise (5 500 âmes) ait fait le tour de l’hexagone.
Avec la victoire des Montagnards contre Saint Laurent les protégés de Kévin Le Gal sont peut-être en passe de rajouter une page de plus à leur fabuleuse histoire d’amour avec la Coupe de France. La Montagne qui compte à son actif une dizaine de 64e de finale, six 32e , un 16e et un 8e… Affaire à suivre.
Les principales épopées montagnardes en Coupe de France
1980. Dans un stade du Moustoir plein à craquer qui enregistera ce jour là sa deuxième plus grosse affluence (derrière un France-Allemagne espoirs) les joueurs de Jacques Audran dominent le SCO d’Angers (1-0) alors pensionnaire de D1 en 3e de finale (but de Pascal Le Feuvre), l’aventure des Forgerons s’achèvera en 16e de finale contre le futur finaliste Orléans.
1991. Sur leur lancée de leur grosse performance dans la semaine en match aller de coupe d’ Europe à Old Trafford contre Manchester United 0-0, les équipiers de Laurent Blanc n’entendent faire qu’une bouchée des partenaires de Fred Rouzo en 32e de finale. Les protégés de Pascal Segré sans complexes vont frôler l’exploit face à Montpellier quand à la 87e, Laurent Boché ratera la balle de match. Pratiquement sur la contre attaque c’est Daniel Xuereb qui donnera la qualification à son équipe (2-0).
1999. S’il devra attendre les prolongations du 8e de finale contre Rouen pour encaisser son premier but (0-2 ap), le portier montagnard Jean Marc Le Gal entrera dans l’histoire de la coupe en gardant sa cage inviolée plus de 660 minutes. Le huitième de finale face à Rouen au Moustoir est resté lui aussi dans les annales de l’épreuve car c’est la première fois que deux équipes de niveau 6 s’affrontèrent à ce stade de la compétition.
2002. Dans ce que beaucoup ont considérés comme l’une des plus belles fêtes au Moustoir les Forgerons de Gilles Rolland s’inclinent avec les honneurs 1-0 contre l’AS Monaco du champion d’Europe Oliver Bierhoff 1-0
2010-2011-2012. Avec en intermède le 16e de final à Sedan en 2005 pas moins de cinq cars de supporters effectuèrent le déplacement dans les Ardennes, les forgerons sont passés à deux doigts ces trois dernières années d’un triplé historique.
Battus en 32e de finale contre Drancy aux pénaltys et à Compiègne après prolongations ils avaient toutes les cartes en main pour devenir le premier club de niveau 6 à disputer trois 32e de finale de coupe d’affilée.
Malheureusement, alors qu’ils tenaient leur qualification, un penalty généreux accordé au Sarthois de Saint Saturnin les priva de cet exploit.