Porté par un Sankou Souaré en feu (quatre buts), l’US Montagnarde s’est qualifiée pour le 5e tour de la Coupe de France. Séné peut regretter ses occasions manquées en première mi-temps.
Quand on affronte Sankou Souaré en Coupe de France, il vaut mieux s’en méfier ! Un an après avoir inscrit un quadruplé face à Gourin avec les Keriolets de Pluvigner (6-1), l’attaquant de 25 ans a récidivé, dimanche, face à des Sinagots écœurés par la réussite du Montagnard.
Arrivé cet été sur les rives du Blavet, l’ex-Locminois ouvrait le score dès la 7e minute à la conclusion d’un débordement de Tanguy (0-1, 7’). Puis il marquait son deuxième but au meilleur des moments, profitant d’un centre de Rouzic et de la maladresse de Y. Julé (0-2, 45’).
Souaré : « C’est exceptionnel »
En seconde période, il enfonçait encore un peu plus les Sinagots en bénéficiant de l’excellent travail de ses latéraux Charly Maintenant (0-3, 56’) et Zig (0-4, 72’) pour boucler l’affaire. « C’est exceptionnel. Cela fait plaisir à tout le monde, à moi et au club. C’est du rêve. Au tour d’avant (Allaire), j’en avais mis deux aussi. Je suis content car c’était une opposition compliquée avec de l’agressivité, des duels », expliquait le buteur montagnard, qui aurait même pu aller jusqu’au quintuplé s’il n’avait pas raté cette offrande de Tanguy (89’). « Il a deux autres situations qu’il peut mettre. Mais c’est une belle perf’ pour lui. Je suis content car c’est un garçon sérieux, à l’écoute et qui travaille beaucoup », se réjouissait son entraîneur David Le Goff.
Le Boulaire sauve l’honneur
Côté sinagot, on faisait grise mine, surtout après 45 premières minutes de (trop !) bonne facture. Nicolas Scourzic le notait : « On a été tout feu tout flamme toute la première mi-temps. C’est l’inverse de ce qui était demandé. On a lâché beaucoup de jus. On a manqué de patience », regrettait-il. Il est vrai que son équipe, qui a sauvé l’honneur en fin de match sur un penalty de Le Boulaire (1-4, 82’), aura loupé trop d’occasions avant le repos, notamment par Le Port (2’), Henry, qui ne cadrait pas pour quelques centimètres (14’, 42’ et 58’) et Goba, dont la tentative frôlait le poteau de Millotte (25’). Souaré, lui, a été beaucoup plus inspiré.
Source : Le Télégramme.