Solide dans les buts montagnards, Gwendal Soulard a longtemps maintenu le score mais a tout de même dû s’incliner, par deux fois, face aux attaquants du Stade Briochin, samedi soir, lors du 7e tour de la Coupe de France.
Gwendal Soulard, c’est la fin de l’aventure ce soir…
Malheureusement, oui. On espérait faire au moins comme l’année dernière. On a tiré Saint-Brieuc, qui est une très bonne équipe de N2. On a essayé de leur rendre le match compliqué, ça l’a été, je pense. Ils peuvent être soulagés d’être qualifiés ici mais ce n’est pas mérité plus que ça. On n’a pas vu un grand écart.
Vous y avez cru jusqu’au bout ?
Ah oui, jusqu’au bout… On a toujours eu des situations, même en prolongation. On a touché la barre, on a eu des actions chaudes, ils ont sorti le ballon deux ou trois fois sur leur ligne. On a fait un très bon match.
Vous encaissez un but dès le retour des vestiaires…
Il fait très mal. Je pense qu’on ne s’est pas remis dedans direct. À 1-0, on était satisfait à la mi-temps, c’est un bon score, on aurait pu être menés. Ils nous ont pris un peu par surprise dès le début de la seconde période, on a réussi à se remettre dedans, on aurait même pu mener. Mais il restait du temps, on savait qu’on aurait des occasions.
Vous avez aussi sauvé la mise plusieurs fois, notamment en deuxième période…
Il fallait prendre des risques et que l’équipe soit plus haute sur le terrain. On savait qu’on allait prendre des contres. J’ai de la réussite sur les face-à-face. Je ne retiens que la défaite.
Qu’est-ce qui vous a manqué pour que le match bascule de votre côté ?
De la réussite. Ils ont eu le petit brin de chance, nous, on ne l’a pas eu. C’est le sport, ça bascule sur rien, sur un détail, une barre. Je pense que si on avait marqué ce fameux but du 2-2 en prolongation, on serait allés aux tirs au but.
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