Le coup du chapeau de Charly Maintenant, le grand artisan de la victoire de la Montagnarde, dimanche à Trégunc (0-3), a pesé lourd dans la « résignation » des joueurs de Nicolas Cloarec.
Il aurait mérité de repartir avec le ballon du match. Auteur des trois buts de l’US Montagnarde, dimanche, à Trégunc (0-3), Charly Maintenant a survolé la rencontre du début à la fin. « C’est la première fois que ça m’arrive de réussir un triplé », disait-il. En un match, il a donc doublé son total de buts en R1 depuis le début de la saison. « Charly nous a bien aidés », résumait son coach, David Le Goff.
Chapeau Maintenant
Le coup du chapeau a commencé par une pichenette pour devancer la sortie de Jambou, à l’occasion d’un ballon traînant dans la surface trégunoise (0-1, 24′). Ce n’était qu’un des buts. Le deuxième est arrivé sur une passe décisive de son frère, Erwan Maintenant, dont le joli centre au cordeau s’est terminé par une formidable reprise de volée (0-2, 36′).
Et une merveille de ballon enroulé au deuxième poteau a parachevé le bouquet final (0-3, 90′ +2). Rideau. Spectacle terminé.
Les Trégunois n’ont pu que constater les dégâts alors que ce sont eux qui auraient ouvert le score si l’intérieur du poteau gauche de Millotte avait été « rentrant » plutôt que « sortant » sur une superbe frappe de Kerhervé (15′). Mais quand ça ne veut pas…
« Une journée difficile pour l’US Trégunc »
C’était un des regrets de Nicolas Cloarec. « Si on avait alors pris l’avantage, ça aurait peut-être libéré les joueurs. Mais notre première mi-temps est indigne sur le plan mental, de l’engagement que doit mettre une équipe qui cherche à se maintenir. On a ressenti de la résignation. C’est une journée difficile pour l’US Trégunc car les autres résultats ne nous sont, en plus, pas favorables », soufflait le coach finistérien. Avant de poursuivre : « La barre est je crois maintenant à treize points alors qu’on n’en a marqué que huit depuis le début. Nos espoirs de maintien s’éloignent. J’ai de la compassion pour mes joueurs que l’on a essayé de toucher dans leur orgueil. Mais je note quand même qu’on a du mal à trouver le chemin de l’entraînement. Je ne suis pas sûr que l’on soit, dans l’engagement, au niveau de ce que réclame cette division. »
Source : Le Télégramme.
